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Pour la santé des femmes, à tout âge

Votre sage-femme libérale, c'est un peu comme une super-héroïne avec des pouvoirs de prescription médicale ! En lien avec la féminité, elle peut vous prescrire tout ce dont vous avez besoin, de la contraception aux médicaments en passant par les vaccins et les échographies. Et tout ça avec un sourire !

Elle vous accompagne tout au long de votre vie de femme, depuis vos premières règles jusqu'à vos dernières rides. Elle est même là pour vous aider à dire adieu à certaines dépendances (parce qu'on sait que vous en avez marre de cette relation toxique avec la nicotine).

La sage-femme, c'est aussi la prof' de sexualité que vous auriez aimé avoir à l'école. Elle vous apprend tout ce que vous devez savoir sans passer par les on-dit ou les mythes. Elle est là pour remettre les pendules à l'heure concernant ce qui est vraiment “normal” (non, avoir mal pendant les règles ou les rapports, ça ne l'est pas !).

Elle vous guide dans le labyrinthe de la contraception et veille à votre santé gynécologique sans vous faire stresser. Si jamais un problème plus sérieux surgit, elle vous oriente vers les bons spécialistes.

Et bien sûr, elle est là pour vous préparer à la grande aventure de la maternité, surveiller votre grossesse, remettre votre périnée en forme et vous soutenir dans l'allaitement. Elle assure le suivi de votre nouveau-né pendant son premier mois de vie.

Bref, la sage-femme libérale, c'est un peu votre alliée santé au quotidien, avec un soupçon d'humour et beaucoup de bienveillance.

Contraceptions

En France, 92% des femmes en âge de procréer qui ne désirent pas de grossesse utilisent un moyen de contraception. Il faut rappeler que même en présence d'une autre contraception, le préservatif reste utile, car il permet de se protéger contre les maladies sexuellement transmissibles.

La pilule est le moyen contraceptif le plus utilisé en France.

Différents moyens de contraception destinés aux femmes se fondent sur l’administration d’hormones (progestatif et/ou œstrogène), pour bloquer l’ovulation, densifier la glaire cervicale (et ainsi empêcher le passage des spermatozoïdes dans l’utérus) et/ou amincir l’endomètre (et ainsi empêcher l’implantation d’un ovule fécondé).

L’efficacité théorique de ces méthodes est généralement très bonne, mais elles peuvent être associées à des effets indésirables. En outre, des contre-indications existent, en particulier en cas d’antécédents ou de facteurs de risque vasculaires. C’est pourquoi les contraceptifs hormonaux doivent faire l’objet d’une prescription et d'un suivi.

La consultation peut être longue. Entre les risques (veineux ou artériels, légère augmentation du risque de certains cancers…) et les bénéfices (protection contre les cancers de l’ovaire et de l’endomètre, règles moins douloureuses ou impact positif sur certains symptômes d’hyperandrogénie), il y a de quoi discuter ! Les effets indésirables peuvent inclure maux de tête, prise de poids, légers saignements.

Pour vous guider dans ce labyrinthe d'informations, votre sage-femme tiendra compte de vos spécificités (antécédents familiaux, examens, détails intimes…), loin des on-dit d'internet.

Les femmes se tournent de plus en plus vers d’autres méthodes.

Le stérilet (ou dispositif intra-utérien —DIU) est la deuxième méthode la plus répandue en France, et… Non ! Il n'est pas nécessaire d'avoir déjà eu des enfants, ou d'avoir la trentaine bien tassée, pour y recourir. Il existe en deux versions : hormonal ou au cuivre. Sa pose comme son changement sont très rapides, et votre sage-femme peut s'en charger.

Le stérilet hormonal est un petit dispositif en “T” qui libère une hormone progestative dans l’utérus. Ce moyen est plébiscité par les femmes pour sa simplicité, son confort et son efficacité. Il évite notamment la charge mentale et le risque d'oubli associés à la pilule. Les effets secondaires du stérilet hormonal sont les mêmes que ceux de la pilule contraceptive.

Le stérilet cuivre est, lui, le moyen de contraception le plus utilisé au monde. C'est un petit dispositif en cuivre et en plastique sans hormone, et c'est souvent l'option recommandée aux femmes qui veulent éviter les hormones dans leur méthode de contraception. La présence du cuivre a un effet toxique sur les spermatozoïdes et, au cas où, le dispositif en lui-même empêche l'implantation d'un ovule fécondé. Le principal effet secondaire du stérilet en cuivre est l'allongement de la durée des règles. Elles peuvent également être plus abondantes que d'ordinaire.

Il existe d'autres alternatives hormonales : patch, anneau vaginal, implant sous-cutané (champion de l'efficacité : 99.9%), l'injection contraceptive…

Des interventions chirurgicales, peu proposées en France mais assez répandues dans d'autres pays, permettent de supprimer la possibilité de concevoir un enfant : il s agit de la ligature des trompes pour les femmes, et de la vasectomie pour les hommes (intervention pratiquée par un urologue, en 15 minutes sous anesthésie locale : plus d'hommes devraient y penser, la contraception n'étant pas qu'une histoire de femmes !).

Le diaphragme est placé au moment du rapport sexuel, mais il n'est pas suffisamment fiable seul et doit donc être utilisé en association avec des spermicides.

Après un rapport sexuel non protégé ou mal protégé (rupture d'un préservatif, oubli de pilule, contraception mal utilisée…), il existe des méthodes de « rattrapage » pour éviter une grossesse non souhaitée. On parle de contraception d’urgence.

Deux méthodes sont disponibles : la méthode hormonale (ou « pilule du lendemain ») et la méthode mécanique (mise en place d'un DIU dans les 5 jours).

Enfin, en cas de conception non désirée, votre sage-femme (conventionnée en conséquence) peut vous proposer une interruption volontaire de grossesse (IVG) médicamenteuse, dans la limite du délai de 9 semaines d'aménorrhée, c'est-à-dire 7 semaines de grossesse. Au delà, et jusqu'à 14 semaines de grossesse, elle peut vous orienter vers une structure hospitalière. Plus d'informations sur ce site.

Vaccinations

En France, la vaccination fait partie de l'éventail des services de santé préventive que les sages-femmes peuvent offrir aux femmes (dans le cadre du suivi gynécologique et de contraception, d'un projet de grossesse, pendant la grossesse ou après l'accouchement), au nouveau-né et à l'entourage du nouveau-né (toute personne, homme ou femme).
Elles sont formées pour informer et conseiller les femmes et les hommes sur les bénéfices et les risques des vaccins, et pour administrer lesdits vaccins de manière sûre et efficace. Sont particulièrement concernés les vaccins contre la coqueluche, la rubéole, les papillomavirus…

Il est important de noter que la vaccination est un choix personnel, et que les sages-femmes respectent le droit des individus à prendre des décisions éclairées sur leur propre santé. Elles sont là pour fournir des informations fiables et basées sur des preuves, pour aider leurs patientes à prendre des décisions informées sur la vaccination.


Le vaccin contre le papillomavirus humain (HPV) est très important pour la santé reproductive et sexuelle. Les HPV sont un groupe de plus de 100 virus différents, dont certains types peuvent causer le cancer du col de l'utérus, le cancer de l'anus, le cancer du pénis, et certains cancers de la gorge, de la bouche et des amygdales. Ils peuvent également causer des verrues génitales.

Les infections sont très fréquentes et se transmettent lors des contacts sexuels. Environ 8 personnes sur 10 sont exposées à ces virus au cours de leur vie. Dans 60% des cas, l'infection a lieu au début de la vie sexuelle. Les préservatifs n'apportent qu'une protection partielle vis à vis de l'infection, parce que la transmission peut passer par les mains ou la bouche.

En France, près de 3 000 nouveaux cas de cancer du col de l'utérus sont diagnostiqués chaque année et environ 1 000 femmes en décèdent. En tout 6 400 cancers sont liés chaque année aux virus HPV, dont un sur quatre chez les hommes.

Le vaccin HPV (2 doses) est recommandé pour les filles et les garçons âgés de 11 à 14 ans. Pour ceux qui n'auraient pas été vaccinés à 14 ans, un rattrapage (3 doses) de la vaccination est recommandé entre 15 et 19 ans inclus.

Le vaccin est sûr et très efficace. Il peut prévenir la plupart des cancers du col de l'utérus s'il est administré avant 20 ans.

Le Gardasil 9® protège contre les HPV 6, 11, 16, 18, 31, 33, 45, 52 et 58 mais ne protège pas contre tous les HPV liés au cancer du col de l'utérus. C'est la raison pour laquelle le dépistage par frottis doit être réalisé chez la femme de 25 ans à 65 ans, qu'elle soit vaccinée ou non.

Dépistages

Votre sage-femme peut prescrire des prises de sang pour dépister les infections sexuellement transmissibles (IST), comme le VIH, la syphilis ou l'hépatite B, et analyser les taux de cholestérol et autres indicateurs pour vérifier que la méthode de contraception choisie ne mette pas en danger sa patiente. Elle peut s'assurer qu'un diabète gestationnel soit détecté et correctement géré. Votre sage-femme joue également un rôle clé dans la prévention ou la détection précoce de cancers.

Grâce au dépistage, le cancer du col de l'utérus peut être évité dans 9 cas sur 10 ! Le dépistage par frottis, qui peut être réalisé par une sage-femme, permet de repérer des lésions précancéreuses et des cancers à un stade précoce (non invasif). Il est efficace et a conduit en France à une baisse importante de l'incidence et de la mortalité pour ce cancer depuis les années 1980. Un tel examen devrait être réalisé tous les 1, 3, ou 5 ans, entre 25 et 65 ans.

La palpation des seins et des aisselles apporte des indications essentielles dans la prévention du cancer du sein. Votre sage-femme peut parfaitement vous former à l'auto-palpation. Un examen professionnel est toutefois recommandé tous les ans, à partir de 30 ans (ou plus tôt, en fonction des antécédents familiaux). Si elle perçoit une anomalie, votre sage-femme peut prescrire une mammographie, une IRM ou une échographie. Entre 50 et 74 ans, des contrôles par imagerie tous les 2 ans sont recommandés. Les études internationales estiment que ces dépistages permettent d'éviter entre 15% et 21% des décès par cancer.

Douleurs

La gynécologie ne s'intéresse pas seulement à la santé reproductive, mais aussi à la gestion des douleurs qui peuvent survenir dans le cadre de la vie sexuelle et menstruelle d'une femme. Deux des douleurs les plus courantes sont les douleurs menstruelles (dysménorrhées) et les douleurs pendant ou après des rapports sexuels (dyspareunies).

Les douleurs menstruelles sont très fréquentes et peuvent varier en intensité d'une femme à l'autre. Certaines femmes peuvent ressentir de légères crampes, tandis que d'autres peuvent éprouver des douleurs intenses qui interfèrent avec leurs activités quotidiennes.

Ces douleurs peuvent être le signe de problèmes de santé sous-jacents, comme l'endométriose ou les fibromes utérins, et il est important de les signaler à votre sage-femme.

Quant aux dyspareunies, elles peuvent avoir des causes physiques ou émotionnelles. Les infections, les problèmes de peau, les troubles hormonaux, la ménopause, l'endométriose, les fibromes, le vaginisme (contractions involontaires des muscles du vagin), des traumatismes sexuels ou des violences médicales peuvent tous causer des douleurs lors des rapports sexuels.

Là encore, il est crucial d'en parler avec votre sage-femme pour comprendre l'origine de ces douleurs et trouver les solutions les plus adaptées.

Il est essentiel de rappeler que la douleur n'est pas une fatalité et qu'elle ne doit pas être banalisée. Chaque femme a droit à une vie sexuelle épanouie et à des menstruations aussi confortables que possible. Certaines douleurs peuvent signaler une urgence médicale, telle une grossesse extra-utérine. N'hésitez pas à aborder ces sujets avec votre sage-femme, elle est là pour vous proposer des traitements et vous accompagner dans votre prise en charge.

Anne-Lise Hamoignon
portrait

Ah, les sages-femmes… On pense toujours qu'elles ne font que tenir la main des femmes enceintes en criant “Poussez !” Mais laissez-moi vous présenter Anne-Lise, une sage-femme aux compétences aussi variées qu'un couteau suisse.

Diplômée de l’école de Sages-Femmes de Bourg-en-Bresse en 2005, Anne-Lise exerce en libéral à Chindrieux depuis 2014, après une carrière hospitalière (en France et en Suisse). Son expérience est très variée puisqu'elle a pratiqué aussi bien en ville qu'en milieu rural et montagneux, a pris en charge tous les âges (des adolescentes aux femmes les plus âgées), des patientes présentant des douleurs, ayant subit des agressions, en demande d’IVG, mais aussi requérantes d’asile ne parlant pas français, etc.

Ainsi armée, Anne-Lise transforme les rendez-vous médicaux d'habitude aussi plaisants qu'un repas de famille, en moments agréables et rassurants. Besoin d'un stérilet ou d'un implant contraceptif ? Anne-Lise manie ces gadgets avec la délicatesse d'un papillon. Elle a trouvé le juste équilibre entre légèreté et professionnalisme. Si besoin, elle a même des bonbons qui piquent (n'en rigolez pas, parfois ça aide vraiment) !

Elle collabore étroitement avec d'autres professionnels de santé au sein du Pôle de Santé dont elle fait partie, et travaille en partenariat avec d'autres sages-femmes (au sein du même cabinet ou avec celles de PMI). Bien sûr elle est en contact avec divers spécialistes pour les situations graves le nécessitant. Sa vision holistique fait de vous une personne à part entière, et non un simple ensemble d'organes.

De la formation continue, elle se nourrit sans cesse (que ce soit des formations courtes, ou des diplômes universitaires —Gynécologie et Contraception 2021, Santé sexuelle 2023). Le savoir est une promesse, d'accompagnement précis et sur-mesure. Et elle est elle-même impliquée dans la transmission des connaissances aux autres, depuis plusieurs années : ainsi, elle participe à un groupe d'échanges entre sages-femmes, elle reçoit des stagiaires (sage-femme, ou interne en médecine) ou d'autres sages-femmes désireuses d'évoluer… Depuis 2023, elle est formatrice à temps partiel, dispensant son savoir devant des groupes de professionnelles.

Élue au Conseil départemental de l’ordre des sages-femmes de Savoie depuis 2019, elle y travaille en équipe et aide par exemple à la résolution des conflits entre sages-femmes du département, conseille sur la rédaction de contrats solides entre sages-femmes, ou participe à l'organisation de la journée de formation liée à l’Assemblée Générale annuelle du CDOSF de Savoie.

Bref, Anne-Lise est une véritable super-sage-femme !

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Contact

Sauf exceptions, Anne-Lise est présente au Pôle de Santé Chautagne (903, route d'Aix, 73310 Chindrieux) du lundi au vendredi. Elle assure également une présence certains samedis, le matin.

Pour prendre un rendez-vous, utlisez Doctolib (ou contactez le secrétariat au +33 682 310 925 ; lundi–vendredi 8h30–12h30 14h–18h30, samedi 9h–12h).

En cas d'urgence vitale, téléphonez au 15. En cas d'urgence sans caractère vital, et si vous êtes suivie au Pôle de Santé Chautagne, appelez au +33 682 310 925.

La prescription d'un arrêt de travail est tout d'abord un acte thérapeutique destiné à une patiente dont l'état de santé le requiert ; ceci engage pleinement la responsabilité de la prescriptrice. Idem pour les ordonnances de médicaments, y compris contraceptifs. Inutile, donc, de demander de telles prescriptions sans consultation.